Les nuits du bébé allaité… et de ses parents

Les nuits du bébé allaité… et de ses parents

Article écrit pour le n° 94 de la revue Spirale, Au dodo, les bébés !

Quand une mère qui allaite se plaint d’être fatiguée, de mal dormir, d’être réveillée par son bébé… il est fréquent qu’elle entende des choses comme : « Passe au biberon, il dormira mieux », « donne-lui un biberon le soir, il ne se réveillera plus », « laisse-le pleurer un peu, il faut qu’il apprenne à faire ses nuits », etc. L’idée est bien ancrée chez nous que les bébés allaités (et leurs parents) dorment moins et moins bien que les bébés nourris au biberon.
Pourtant nombreuses sont les études montrant que ce n’est pas le cas, et que les mères qui allaitent bénéficient en fait d’un meilleur sommeil, que ce soit en durée ou en qualité (plus de sommeil profond, plus réparateur). Et c’est de ces études que nous allons parler ici.

Tous les bébés se réveillent la nuit

Mais je voudrais d’abord énoncer une évidence : la naissance d’un enfant perturbe toujours le sommeil des parents. Et durablement.
J’en veux pour preuve une étude parue en janvier 2019 [1] sur le degré de satisfaction par rapport au sommeil et sur sa durée, avant la grossesse, pendant la grossesse, et après la naissance de l’enfant jusqu’à ses 6 ans. Pour cela, on a interviewé une fois par an, entre 2008 et 2015, 2 541 femmes et 2 118 hommes ayant eu pendant cette période un premier, un deuxième ou un troisième enfant. Résultat : les niveaux (tant pour la durée de sommeil que pour le degré de satisfaction) chutaient brutalement après la naissance, étaient au plus bas les trois premiers mois post-partum, et n’étaient pas complètement revenus aux niveaux d’avant la grossesse six ans après la naissance du premier enfant…

Car oui, les bébés se réveillent la nuit, et pas seulement les premières semaines. Dans une étude québécoise faite sur plus de 700 dyades mère/enfant [2], 37,6 % des bébés âgés de 6 mois et 27,9 % de ceux âgés de 12 mois ne faisaient pas leurs nuits, si l’on prenait comme définition de « faire ses nuits » le fait de dormir 6 heures d’affilée ; si l’on prenait comme définition 8 heures d’affilée, les pourcentages montaient à 57 % à 6 mois et 43,4 % à 12 mois. Les chercheurs en concluaient que « les attentes pour une consolidation du sommeil (le fait de faire ses nuits) précoce pourraient être modérées » !
Eh oui, beaucoup de « problèmes de sommeil » ne sont que le résultat d’attentes irréalistes de la part des parents et de la société en général…

Les bébés allaités ne dorment pas moins bien

Plus de 700 mères avec un bébé âgé de 6 à 12 mois ont été interrogées sur les nuits de leur enfant, le nombre de ses réveils, ses repas nocturnes, l’allaitement et les solides qu’il prenait [3].
78,6 % des bébés se réveillaient régulièrement au moins une fois par nuit, et 61,4 % prenaient du lait une ou plusieurs fois. Il n’y avait aucune différence, que ce soit au niveau des réveils ou des repas nocturnes, entre les bébés allaités et ceux nourris au biberon. Chose intéressante, les bébés qui prenaient davantage de lait ou de solides pendant la journée étaient moins susceptibles de se nourrir la nuit… mais pas moins susceptibles de se réveiller.

Voilà pour les réveils. Mais pour la durée de sommeil ? Eh bien, dans une étude sur 94 mères de bébés âgés de 2 à 4 mois [4], les bébés allaités dormaient… 45 minutes de plus par nuit que les bébés au biberon. Les auteurs de l’étude faisaient l’hypothèse que c’était dû à la mélatonine présente dans le lait maternel.

Un lait somnifère ?

Car oui, le lait de femme contient des substances « endormantes » et ce, au bon moment de la journée !

Des chercheurs espagnols ont ainsi étudié la concentration de trois nucléotides (adénine, guanine et uridine) dans le lait de 30 femmes tiré à six ou huit reprises au cours d’une période de 24 heures [5]. Ces nucléotides sont connus pour calmer le système nerveux central, entraînant repos et sommeil. Ils en ont trouvé une plus forte concentration dans le lait tiré pendant la nuit (entre 8 h du soir et 8 h du matin). Cela explique sans doute pourquoi les bébés se rendorment généralement si facilement après une petite tétée la nuit !

Les mêmes chercheurs ont remarqué [6] que le lait du matin est riche en L-tyrosine, acide aminé qui est le précurseur de la dopamine et de l’adrénaline, les neurotransmetteurs de l’éveil, du dynamisme, de la concentration. Mais qu’à partir de 17 h, le lait est riche en tryptophane, acide aminé précurseur de la sérotonine et de la mélatonine.

Une autre étude (espagnole elle aussi !) [7] a confirmé le rythme circadien du tryptophane dans le lait maternel et poursuivi la recherche en étudiant les niveaux d’un métabolite de la mélatonine (produit de dégradation) extrait de l’urine dans les couches du nourrisson allaité. L’étude des couches en valait la peine : le métabolite de la mélatonine présentait non seulement des rythmes circadiens clairs chez les bébés nourris au sein, mais il était également lié au taux de tryptophane des mères.

Une étude de 2019 reprenant ces mêmes découvertes [8] parlait de l’allaitement comme d’une chrononutrition, permettant aux bébés de différencier le jour et la nuit et de développer leur rythme circadien.

Mais alors, pourquoi croit-on que les bébés allaités dorment moins bien ?

Une étude récente [9] pourrait bien donner une réponse à cette question.
Dans cette étude, non seulement les mères devaient tenir un journal, mais leur sommeil et celui de leurs bébés étaient également enregistrés par un actigraphe [10].

Résultat : les données actigraphiques montraient que la durée totale de sommeil et celle des plages de sommeil ininterrompu augmentaient avec le temps, sans qu’une différence significative soit constatée entre 4 et 18 semaines entre les enfants exclusivement allaités et les enfants exclusivement nourris au lait industriel. La fréquence des réveils nocturnes était également similaire dans les deux groupes d’enfants. À 18 semaines, les enfants exclusivement allaités dormaient même plus longtemps que ceux nourris au lait industriel.

Mais, et c’est là que cela devient intéressant, dès 8 semaines et jusqu’à 18 semaines, les mères donnant exclusivement un lait industriel surestimaient systématiquement la qualité et la durée de sommeil nocturne de leur enfant et sous-estimaient la fréquence de ses réveils nocturnes !

Cette étude montre d’une part qu’en dépit des convictions culturelles largement partagées, les enfants nourris au lait industriel ne dorment ni mieux ni plus longtemps que les enfants exclusivement allaités lorsque leur sommeil est évalué de façon objective, alors que les mères qui donnent un lait industriel surestiment significativement la durée et la qualité de sommeil de leur enfant (de même d’ailleurs que les mères dont l’enfant dort dans une autre pièce que la chambre parentale).

Et si c’était les gènes ?

Cela dit, même si, en comparant un groupe de bébés allaités et un groupe de bébés au biberon, on trouve des durées de sommeil et un nombre de réveils nocturnes assez semblables, il n’en reste pas moins qu’il y a de grandes variations dans les deux groupes : certains bébés allaités « font leurs nuits » dès 3 semaines, alors que d’autres au biberon vont se réveiller jusqu’à 2 ou 3 ans (voire encore plus tard).

Une étude a été faite sur 995 paires de jumeaux québécois, nés entre 1995 et 1998, dont les mères ont rapporté les habitudes de sommeil à 6, 18, 30 et 48 mois [11].
Alors que les siestes diurnes semblaient, surtout à 2 ans, influencées positivement par des facteurs environnementaux (notamment un espace de sommeil au calme et dans l’obscurité), le sommeil nocturne (en particulier la durée de sommeil sans réveil) dépendait lui fortement de facteurs génétiques : à 47 % pour les bébés de 6 mois, à 58 % pour les bambins de 30 mois et à 54 % pour ceux de 48 mois.

Ce qui veut aussi dire que toutes les méthodes consistant à laisser le bébé pleurer s’il se réveille (plus ou moins et plus ou moins longtemps, voir Richard Ferber et compagnie) ne marcheront jamais avec certains bébés qui, selon les auteurs de l’étude, semblent « programmés pour se réveiller pendant la nuit quoi qu’il arrive, et ont besoin d’être réconfortés quand ils se réveillent ».

Et les mères qui allaitent, comment dorment-elles ? La durée

On est bien d’accord que si l’on s’intéresse autant au sommeil des bébés, c’est parce qu’il impacte le sommeil de leurs parents, n’est-ce pas ?
Mais alors, comment dorment les mères/parents de bébés allaités ? Eh bien, pas si mal que ça, selon les études qui suivent.

Dans la première, les chercheurs ont mesuré objectivement les durées de sommeil de 133 couples de parents de bébés âgés de 3 mois, grâce à des moniteurs fixés au poignet [12].
Résultat : les parents des bébés qui tétaient le soir et/ou la nuit dormaient 40 à 45 minutes de plus que les parents des bébés qui recevaient du lait artificiel le soir et la nuit.
Et les parents de bébés allaités qui leur donnaient un biberon de lait artificiel le soir dormaient moins bien que ceux dont les bébés étaient exclusivement allaités. Manifestement, le biberon du soir pour « caler » le bébé, ça ne marche pas !
Autre résultat qui met à mal l’idée qu’il est bon de partager les nuits entre le père et la mère : les mères qui partageaient la responsabilité des repas nocturnes avec le père dormaient moins bien que celles qui s’en occupaient seules…

Dans une autre étude [13] faite par des chercheurs de la West Virginia University sur 80 nouvelles mères entre la deuxième semaine et la douzième semaine après la naissance, celles qui allaitaient exclusivement, celles qui donnaient exclusivement le biberon et celles qui faisaient un allaitement mixte, toutes avaient la même durée moyenne de sommeil (7,2 heures), et toutes se sentaient également fatiguées (essentiellement à cause d’un sommeil fragmenté).

Enfin, 6 410 mères de bébés de 0 à 12 mois, participant au Survey of Mothers’ Sleep and Fatigue en 2008-2009 et représentant 59 pays, ont répondu à un questionnaire en ligne [14]. 4 774 mères allaitaient exclusivement, 1 125 faisaient du mixte, et 176 donnaient du lait artificiel. On leur a demandé de dire combien d’heures elles dormaient en moyenne chaque nuit. Résultat : 6,61 heures pour les premières, 6,41 pour les secondes et 6,3 pour les troisièmes.

Et les mères qui allaitent, comment dorment-elles ? La qualité

Peut-être plus important encore que la durée totale de sommeil, qu’en est-il de sa qualité, et notamment de la durée de sommeil profond, le plus réparateur ?
Là aussi, les mères qui allaitent semblent gagnantes.

Une étude [15] a comparé des femmes allaitant exclusivement, des femmes nourrissant leur bébé au lait industriel, et des femmes non enceintes et non allaitantes constituant le groupe témoin. Alors que le temps total de sommeil et la durée du sommeil paradoxal étaient proches dans les trois groupes, le temps de sommeil profond était beaucoup plus élevé chez les femmes allaitantes (182 minutes) que chez les femmes non enceintes et non allaitantes (86 minutes) et chez celles donnant le biberon (63 minutes).
Pour les chercheurs, c’est la hausse du taux de prolactine qui serait responsable de cette augmentation du temps de sommeil profond.

Voici le témoignage de Maria, qui allaite sa fille de 17 mois et dort avec elle en cododo : « De ma formation de psychothérapeute spécialisée en thérapies comportementales et cognitives, j‘ai retiré quelques informations essentielles sur le sommeil. Je voulais les partager et vous montrer quelque chose d’intéressant pour les mamans allaitantes. Malgré nos nombreux réveils nocturnes et très peu de sommeil, on récupère pas si mal que ça. Peu importe le nombre d’heures et de réveils, notre corps s’habitue et modifie les phases du sommeil pour qu’on récupère le plus efficacement possible, en peu de temps. Notre fatigue est parfois juste « psychologique », car on a l’impression de ne pas assez dormir. Nous avons également beaucoup d’idées reçues (et fausses) sur le sommeil ainsi que de fortes attentes en termes de quantité. Voici une photo [16] issue d’une application qui mesure le temps de sommeil profond en se basant sur la respiration via le micro du téléphone (« Sleep Better » de Runtastic, mais il y en a plein d’autres). On peut télécharger ce genre d’appli gratuitement, mettre le téléphone en mode avion à côté de sa tête, et c’est parti ! Je pensais avoir passé une nuit terrible, cauchemardesque, pleine de réveils (j’en ai compté une vingtaine), ne pas avoir fermé l’œil de la nuit et ne pas récupérer. En effet, il y a eu un nombre très important et impressionnant de réveils, visibles en rouge (ma fille est malade en ce moment), un coucher très tardif (bien après minuit), un réveil tôt, mais… j’ai quand même relativement bien dormi, j’ai récupéré malgré tout à plus de 80 % ! »

Une étude, faite en Norvège sur plus de 4 000 nouvelles mères [17] interrogées sept semaines après l’accouchement, a cherché à savoir combien d’entre elles connaissaient des problèmes de sommeil en post-partum et éventuellement de dépression, ainsi qu’à identifier les facteurs de risque. Elle a trouvé 57,7 % de mères disant souffrir de problèmes de sommeil, et 16,5 % de dépression. Quant aux facteurs de risque : la dépression, des problèmes de sommeil antérieurs à la grossesse, le fait d’être primipare et… de ne pas allaiter exclusivement.

Ce qui n’aide pas

On l’a vu, donner des solides ou un biberon le soir pour « caler » le bébé n’a généralement aucun effet sur les réveils nocturnes.
Arrêter d’allaiter dans l’espoir d’être moins fatiguée, non plus. Une étude qui s’est intéressée à la fatigue chez des mères primipares pendant les neuf premières semaines du post-partum [18], a constaté que le niveau de fatigue était modéré juste après la naissance, culminait à 3 semaines, puis diminuait ensuite nettement entre 3 et 6 semaines ; et qu’il n’existait de ce point de vue aucune différence entre les mères qui avaient entre-temps arrêté d’allaiter et celles qui allaitaient toujours.
On conseille souvent aux nouvelles mères de faire la sieste quand leur bébé dort. Pourtant, selon une étude, les siestes diurnes ne permettaient pas d’abaisser le niveau maternel de fatigue. À voir, car de nombreuses mères apprécient ces siestes…

Ce qui aide, le dorm’allaitement

La proximité parents/enfant pendant le sommeil évite d’avoir à se lever et d’être complètement réveillée, facilite les tétées nocturnes et engendre une synchronisation des rythmes de sommeil.

Vous avez dit synchronisation ? Lorsqu’on observe le sommeil partagé mère/enfant en laboratoire de sommeil, on constate que, dans 40 % des cas, la mère s’est réveillée quelques secondes avant son enfant, et dans 60 % des cas, l’enfant s’est réveillé une ou deux minutes avant sa mère [19].

Tétées nocturnes ? Dans l’étude de Kathleen Kendall-Tackett citée plus haut [20], environ la moitié des mères (2 103) allaitaient leur enfant la nuit à 12 mois. 44 % allaitaient la nuit dans leur lit, et 55 % allaitaient sur un fauteuil ou un canapé. 72 % des mères qui allaitaient dans leur lit se rendormaient pendant que leur bébé tétait ; c’était également le cas de 44 % des mères qui allaitaient dans un fauteuil ou un canapé (ce qui est inquiétant étant donné les risques importants liés à ce type de lieu de sommeil partagé [21]).

Ces liens étroits entre dormir et téter ont amené deux experts bien connus du sommeil des bébés, les anthropologues James J McKenna [22] et Lee T Gettler, à inventer le concept de « breastsleeping » (sur le modèle de « breastfeeding », pour « nourrir au sein » = allaitement, que j’ai traduit en français, avec leur accord, par « dorm’allaitement »), afin d’affirmer haut et fort que cela n’a aucun sens de séparer les deux puisque, pour dormir, les bébés ont besoin de téter. Ils peuvent même téter en dormant !
Évidemment, tout ceci ne peut fonctionner que si le bébé est avec sa mère pendant qu’il dort [23].

Je voudrais conclure en citant Hélène qui parle ainsi des tétées nocturnes en cododo [24] : « Ce fut une sensation indescriptible que de ressentir que je pouvais profiter ainsi chaque nuit d’un sommeil aussi heureux, aussi nourrissant, exempt du moindre doute ou de la moindre inquiétude. Les quelques tétées que je lui donnais étaient l’occasion de savourer cette pensée : Je viens d’avoir un bébé, et je passe des nuits tellement sereines, je profite tellement de sa présence… ». Et Nadine Trintignant [25] : « À présent qu’elle sent la chaleur de son bébé contre elle, Tereska n’éprouve plus d’épouvante. Ni pour lui, ni pour elle. Elle le contemple. Accroché à son sein, il s’est endormi. Sa bouche fait encore le mouvement de succion. Comme un rêve, qu’il prolonge pour le plaisir de persister dans cette odeur, cette douceur, ce calme qu’il recompose. »
Je souhaite à tous les bébés et à tous les nouveaux parents des nuits aussi sereines.

 

[1] David Richter et coll., Long-term effects of pregnancy and childbirth on sleep satisfaction and duration of first-time and experienced mothers and fathers, Sleep, 42(4), 2019, zsz015.
[2] Marie-Hélène Pennestri et coll., Uninterrupted infant sleep, development and maternal mood, Pediatrics, 142(6), 2018, e20174330.
[3] Amy Brown et Victoria Harries, Infant Sleep and Night Feeding Patterns During Later Infancy : Association with Breastfeeding Frequency, Daytime Complementary Food Intake, and Infant Weight, Breastfeeding Medicine, 10(5), 2015.
[4] Anat Cohen Engler et coll., Breastfeeding may improve nocturnal sleep and reduce infantile colic : potential role of breast milk melatonin, European Journal of Pediatrics, 171(4), 2012, p. 720-32.
[5] Cristina L Sánchez et coll., The possible role of human milk nucleotides as sleep inducers, Nutritional Neuroscience, 12(1), 2009, p. 2-8.
[6] Cristina L Sánchez et coll., Nitrogen and protein content analysis of human milk, diurnality vs. nocturnality, Nutricion Hospitalaria, 26, 2011, p. 511–514.
[7] Jorge Cubero et coll., The circadian rhythm of tryptophan in breast milk affects the rhythms of 6-sulfatoxymelatonin and sleep in newborns, Neuro Endocrinology Letters, 26(6), 2005, p. 657-661.
[8] Jennifer Hahn-Holbrook et coll., Human milk as « chrononutrition » : implications for child health and development, Pediatric Research, 85(7), 2019, p. 936-942.
[9] Alanna E F Rudzik et coll., Discrepancies in maternal reports of infant sleep vs. actigraphy by mode of feeding, Sleep Medicine, 49, 2018, p. 90-98.
[10] Petit boîtier porté en général au poignet permettant d’enregistrer des mouvements corporels pendant plusieurs jours ; les enregistrements permettent d’analyser le rythme veille-sommeil, ses décalages de phases, ainsi que d’évaluer la qualité et la quantité du sommeil.
[11] Évelyne Touchette et coll., Genetic and Environmental Influences on Daytime and Nighttime Sleep Duration in Early Childhood, Pediatrics, 131(6), 2013, e1874-1880.
[12] T. Doan et coll. Breast-feeding increases sleep duration of new parents, The Journal of Perinatal & Neonatal Nursing, 21 (3), 2007, p. 200-206.
[13] Hawley E Montgomery-Downs, Infant feeding methods and maternal sleep and daytime functioning, Pediatrics, 126(6), 2010, e1562-8.
[14] Kathleen Kendall-Tackett, Zhen Cong, Thomas W Hale, The Effect of Feeding Method on Sleep Duration, Maternal Well-being, and Postpartum Depression, Clinical Lactation, 2(2), 2011, p. 22-26.
[15] DM Blyton, CE Sullivan, N Edwards, Lactation is associated with an increase in slow-wave sleep in women, Journal of Sleep Research, 11(4), 2002, p. 297-303.
[16] Voir la photo ici : https://www.claude-didierjean-jouveau.fr/2018/07/30/allaitement-et-sommeil-des-meres/
[17] Signe Karen Dorheim et coll., Sleep and Depression in Postpartum Women : A Population-Based Study, Sleep, 32(7), 2009, p. 847-855.
[18] Karen A Wambach, Maternal fatigue in breastfeeding primiparae during the first nine weeks postpartum, Journal of Human Lactation, 14(3), 1998, p. 219-229.
[19] James J McKenna, Night waking among breastfeeding mothers and infants. Conflict, congruence or both ?, Evolution, Medicine, and Public Health, 2014(1), 2014, p. 40–47.
[20] Voir la note 13.
[21] Voir ici pour un partage du lit en toute sécurité : https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/feuillets-de-lll-france/1809-7-conditions-pour-partager-le-lit-avec-son-bebe-en-toute-securite
[22] https://cosleeping.nd.edu/
[23] https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/autres-textes-lll/2023-le-dorm-allaitement-ou-comment-dorment-les-bebes
[24] Dans mon livre Le cododo, pourquoi, comment, éditions Jouvence, 2018.
[25] Dans Combien d’enfants, Stock, 2001.

 

Illustration : détail d’un tableau du peintre vietnamien Nguyen Thanh Binh

A propos de l'auteur

Claude Didierjean-Jouveau

Animatrice de La Leche League France, rédactrice en chef de la revue "Allaiter aujourd'hui !" Auteur de plusieurs ouvrages sur l'allaitement, la naissance et le maternage.

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Newsletter

Prochains événements

  • Aucun événement à venir
  • Archives