La vie des seins avant, pendant et après l’allaitement
Quand on y réfléchit, l’allaitement est quand même une pratique de maternage très spéciale, où ce n’est pas un objet (tel un porte-bébé) qui est utilisé, mais une partie du propre corps de la mère : ses seins. Une partie qui de plus, en tout cas dans notre société, est aussi investie d’un autre rôle, un rôle érotique. D’où pas mal d’interrogations et de confusions dans la tête de beaucoup.
Pour paraphraser un titre de film célèbre, voici donc « tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les seins en rapport avec l’allaitement ». En tout cas, je l’espère.
Comment les seins sont-ils fabriqués pour allaiter ?
C’est dès 5 à 6 semaines de gestation que les bourgeons mammaires apparaissent chez l’embryon. Ensuite va se former la glande mammaire, un réseau basal de canaux, les glandes de Montgomery… Pendant toute l’enfance, la glande mammaire est au repos. Puis, à la puberté, les seins vont se développer chez la fille : du tissu adipeux apparaît, les canaux lactifères s’allongent, des bourgeons glandulaires se forment, l’aréole et le mamelon augmentent de volume et se pigmentent.
Dès le début de la grossesse, les seins augmentent de volume, le réseau vasculaire se développe, de même que les ascini et les canaux lactifères, l’aréole prend une couleur plus foncée, les mamelons peuvent devenir plus durs et protubérants. Au cours du deuxième trimestre, les seins commencent à produire du colostrum, ce premier lait qu’absorbera le nouveau-né. Chez certaines femmes, un peu de colostrum peut s’en écouler vers la fin de la grossesse.
Après l’accouchement, les taux d’œstrogènes et de progestérone (qui inhibaient la sécrétion lactée) s’effondrent rapidement, permettant à la prolactine de jouer son rôle. Lorsque la lactation sera lancée, la glande mammaire produira du lait tant que les seins seront régulièrement stimulés et « vidés » [1].
Tous les seins peuvent-ils allaiter ?
Même s’il existe, d’une femme à l’autre, de très importantes variations de taille, de coloration, de densité ou d’emplacement sur la poitrine, l’immense majorité des seins féminins sont tout à fait aptes à nourrir un bébé. D’ailleurs, si l’on observe les taux d’allaitement dans les pays scandinaves, qui dépassent les 95 %, on peut se faire la réflexion que les femmes françaises ne sont pas anatomiquement et physiologiquement différentes des femmes norvégiennes ou suédoises !
Certes, il existe certaines conditions qui peuvent être responsables d’une lactation insuffisante. Il y a d’abord les femmes dont la glande mammaire s’est mal développée dès la vie embryonnaire ou à la puberté. Une telle anomalie est rarissime, et, de plus, souvent unilatérale. Ensuite, cas également très peu fréquent, les femmes atteintes d’un déséquilibre hormonal important (trouble de l’axe hypothalamo-hypophysaire, syndrome des ovaires polykystiques…). Troisièmement, les femmes qui ont subi une intervention chirurgicale aux seins, surtout s’il s’agit d’une réduction mammaire, où la glande mammaire a pu être lésée, des nerfs et des canaux lactifères sectionnés [2]. D’autres causes peuvent expliquer une insuffisance de la lactation (dépression sévère, hémorragie grave du post-partum, hypothyroïdie non traitée, anémie, grosse fièvre, rétention placentaire, prise d’un contraceptif contenant des œstrogènes…), mais l’un dans l’autre, et d’après une expérience clinique limitée aux pays industrialisés, toutes ces causes purement physiologiques concerneraient au grand maximum 5 % des femmes [3]. On est loin des 32,33 % de mères évoquant un « manque de lait » comme cause d’arrêt de l’allaitement dans un sondage de l’Institut des mamans datant de 2002…
Peut-on allaiter d’un seul sein ?
Oui ! Si pour une raison ou pour une autre (chirurgie mammaire très mutilante, blessure ou ablation) un des seins n’est pas ou quasiment pas fonctionnel, il est tout à fait possible d’allaiter uniquement avec l’autre. Après tout, on allaite bien des jumeaux avec deux seins. On connaît même des femmes qui ont allaité des jumeaux avec un seul sein !
Et les seins étant souvent asymétriques, il arrive que le bébé préfère rapidement le sein plus « productif » et finisse par complètement se désintéresser de l’autre, malgré les efforts de la mère pour le lui faire prendre. N’étant plus « vidé », il finira rapidement par ne plus produire du tout, et là aussi, la mère se retrouvera à n’allaiter que d’un sein.
Il arrive également, surtout en cas d’allaitement long, que la mère en arrive à donner plus volontiers, et ce sans même s’en rendre compte, le sein qui lui laisse sa « meilleure » main libre (le sein gauche donc si elle est droitière) et finisse là aussi par n’allaiter que d’un sein.
Seul véritable inconvénient : une différence de taille entre les deux seins [4] pas forcément très esthétique, mais qui disparaîtra après le sevrage [5].
Faut-il préparer ses seins pendant la grossesse ?
On l’a longtemps cru. On conseillait de les masser, d’y appliquer des crèmes, du jus de citron, d’étirer les mamelons, de les frotter avec une brosse à dents, etc. Tout cela dans le but de leur donner la « bonne » forme et de les « endurcir ».
On sait aujourd’hui que toutes ces manœuvres sont non seulement désagréables, mais complètement inutiles : ce n’est pas cela qui évite l’apparition de crevasses, mais une bonne prise du sein en bouche par le bébé. Seuls les massages peuvent être agréables et aider certaines à apprivoiser l’idée que bientôt la bouche d’un bébé happera leurs seins, avec une vigueur parfois étonnante.
La vraie préparation à l’allaitement, elle se fait toute seule dans le corps de la femme enceinte (voir ci-dessus). Elle se fait aussi dans la tête : en se documentant sur l’allaitement et le comportement normal d’un nouveau-né, en s’informant des pratiques en matière d’allaitement du lieu où l’on a prévu d’accoucher, et en rencontrant des femmes qui allaitent dans les groupes de mères.
Y a-t-il des règles d’hygiène particulières à respecter quand on donne le sein ?
Contrairement à ce qui a longtemps été préconisé et l’est encore parfois, nul besoin de « récurer » ses seins avant et après la tétée. Un tel nettoyage est absolument inutile : la douche quotidienne suffit largement à l’hygiène des seins. De plus, il prive le sein des sécrétions des glandes de Montgomery (les petites excroissances visibles sur l’aréole), qui sont lubrifiantes et antibactériennes. En supprimant l’odeur naturelle du sein, voire en la remplaçant par une autre odeur (savon, lotion…), il risque aussi de dérouter certains bébés, qui peuvent aller jusqu’à refuser le sein pour cette raison.
Les seins ont-ils besoin d’un équipement spécial quand ils allaitent ?
La consommation étant reine, il était hors de question que les femmes allaitantes échappent complètement aux lois du marché. On a donc créé un « marché de l’allaitement » avec toute une panoplie de gadgets censés être indispensables à la femme qui allaite. Alors que, pour quelques-uns qui sont vraiment utiles dans certaines circonstances bien définies, beaucoup d’autres sont au mieux inutiles et au pire nuisibles [6].
Il est par exemple inutile d’appliquer des crèmes sur les mamelons en prévention des crevasses : si certains produits (notamment la lanoline purifiée) peuvent aider à leur cicatrisation quand elles sont là, ils n’ont pas pour autant d’effet préventif. Par contre, on peut, à la fin de la tétée, étaler sur le mamelon et l’aréole un peu de colostrum ou de lait de fin de tétée : c’est un produit naturel, toujours disponible, qui a une odeur familière au bébé, un bon goût, est non allergisant et efficace, car rempli d’anticorps (pour éviter une surinfection) et de facteurs de croissance (pour régénérer la peau). On peut aussi l’utiliser en cas de crevasses, en imbibant des compresses qu’on applique sur le mamelon et qu’on protège de film alimentaire pour les garder humides.
À une époque, on a préconisé de sécher les seins après la tétée avec un sèche-cheveux. C’est maintenant déconseillé : loin de prévenir les crevasses, cela pourrait les favoriser, car la chaleur excessive déshydrate les cellules cutanées et les fragilise.
Attention aux bouts de sein qui, s’ils sont utiles ponctuellement dans certains cas, peuvent diminuer la quantité de lait reçue par le bébé, et induire à la fois des difficultés de prise de poids chez le bébé et une diminution de la lactation chez la mère.
Pour « éponger » les fuites de lait (à noter que certaines mères n’en auront jamais), il existe toute une variété de coussinets d’allaitement : coussinets jetables, coussinets lavables (plus économiques, plus écologiques, et qu’on peut d’ailleurs facilement fabriquer soi-même), coussinets en silicone (LilyPadz).
Voir aussi Les gadgets de l’allaitement, vraiment nécessaires ?
Et si l’on a les mamelons plats, voire ombiliqués ?
Beaucoup de femmes se font dire qu’elles ont les mamelons plats et qu’elles auront donc des difficultés à allaiter. À l’examen, très souvent, les mamelons s’avèrent tout à fait normaux. Donc première chose : faire vérifier !
Si le mamelon est effectivement plat, voire rétracté, mais qu’une pression douce ou du froid (passer un glaçon dessus) permet de le faire ressortir, pas d’inquiétude à avoir : la succion du bébé, si elle est bonne, le fera aussi ressortir. Sachant par ailleurs que ce n’est pas seulement le mamelon que le bébé a en bouche quand il tète, mais un bon morceau de l’aréole.
Si, par contre, tout ou partie du mamelon reste invaginé dans le sein, les débuts de l’allaitement risquent d’être plus problématiques.
Pour remédier au problème, on a suggéré le port de coupelles dans le soutien-gorge, à partir du dernier trimestre de la grossesse, et/ou les exercices dits « de Hoffmann » (pressions fermes des pouces à la base du mamelon) destinés à assouplir le tissu péri-mamelonnaire. Mais l’efficacité de ces techniques a été fortement mise en cause en 1992 par une étude où l’on avait demandé à des femmes ayant au moins un mamelon plat ou rétracté de porter des coupelles, ou de faire les exercices de Hoffmann, ou les deux, ou de ne rien faire. Résultat : le taux d’allaitement à l’arrivée était le plus élevé… chez celles qui n’avaient rien fait !
Depuis cette date, deux nouveaux produits sont arrivés sur le marché : la Niplette de Avent (qu’on peut remplacer par une simple seringue dont on a découpé le fond, enlevé l’aiguille et remis le piston en passant par le fond [7]), et le LatchAssist de Lansinoh, petit bulbe en caoutchouc sur un embout. Avec ces deux produits, il s’agit de créer un vide qui aspire le mamelon. Même si des mères en sont satisfaites, il n’existe pas à notre connaissance d’étude un peu vaste sur leur efficacité.
Dans tous les cas, l’important sera de veiller à une bonne prise du sein par le bébé, qui arrivera généralement à faire ressortir le mamelon, même si ce dernier rentre à nouveau dans le sein dès que le bébé le lâche. Sachant également que, le plus souvent, un seul des mamelons est concerné, on pourra, si les mises au sein sont vraiment trop douloureuses, choisir d’allaiter d’un seul sein.
Faut-il absolument porter un soutien-gorge ?
C’est vraiment une question de confort. Certaines mères pourront très facilement se passer de soutien-gorge (d’autant que l’allaitement à la demande peut amener à un dégrafage et regrafage si fréquent qu’il en devient vite fastidieux…) sans avoir peur d’avoir les seins aux genoux dans leurs vieux jours [8]. D’autres, qui ont des seins volumineux et lourds, ne seront confortables qu’avec un bon soutien-gorge maintenant bien la poitrine (certaines éprouvent le besoin d’en porter un aussi la nuit).
On trouve maintenant de la lingerie d’allaitement gaie, colorée, voire sexy. Mais le côté esthétique ne doit pas faire oublier le confort et l’aspect pratique : un bon soutien-gorge d’allaitement ne doit pas comprimer les seins (attention aux baleines que certains comportent), et doit si possible pouvoir s’ouvrir et se fermer d’une main, l’autre tenant le bébé.
Voir aussi Soutien-gorge : en avoir ou pas
Le sein peut-il être malade pendant l’allaitement ?
Hélas, oui. Nous n’allons pas développer ici la liste des différentes pathologies qui peuvent affecter le sein allaitant [9], mais il est clair qu’il peut développer n’importe quelle pathologie mammaire observée dans la population féminine générale, plus les pathologies spécifiques à la lactation (engorgements, mastites, abcès, galactocèles). L’immense majorité de ces pathologies sont bénignes et faciles à traiter. Encore faut-il qu’elles soient correctement diagnostiquées et soignées. Ce qui n’est pas toujours le cas, étant donné le peu de formation de la plupart des professionnels de santé sur le sujet…
Dans tous les cas, il est bon, en cas de pathologie, de s’adresser à un professionnel qui connaît le sein lactant, qui saura faire le bon diagnostic et proposer le bon traitement, sans dramatiser (comme par exemple voir un abcès et dire d’arrêter l’allaitement là où il n’y a qu’une mastite) mais sans banaliser non plus : on a vu des femmes ayant une masse dans un sein se faire dire que « ça passerait quand elles arrêteraient l’allaitement » découvrir, parfois trop tard, qu’il s’agissait d’une tumeur maligne… Trop souvent, l’allaitement opère comme un rideau de fumée qui empêche, évite ou donne une excuse pour ne pas aller voir derrière.
À long terme, l’allaitement est-il bon pour la santé du sein ?
Manifestement oui, si l’on en croit les très nombreuses études montrant une réduction du risque de cancer du sein avec la durée totale d’allaitement. Ainsi, dans une étude de 2010 [10], par rapport aux femmes qui n’avaient pas allaité ou avaient allaité moins de 12 mois, le risque de cancer du sein était plus bas de 66,3 % chez celles qui avaient allaité entre 12 et 23 mois, de 87,4 % chez celles qui avaient allaité entre 24 et 35 mois, et de 94 % chez celles qui avaient allaité entre 36 et 47 mois. Pour chaque enfant allaité plus de douze mois, le risque était abaissé presque de moitié.
Les raisons de cette diminution du risque sont sans doute multiples, à commencer par le fait que l’allaitement est quand même la fonction physiologique du sein… On pense notamment que l’exposition aux œstrogènes que connaît la femme lorsqu’elle n’est ni enceinte ni allaitante et a ses cycles menstruels, est un facteur de risque. Un composant découvert dans le lait de femme en 1998 [11] pourrait être une autre explication : on y a détecté un des isomères d’un acide linoléique conjugué connu pour inhiber in vitro la prolifération des cellules tumorales mammaires.
Voir aussi Le bébé est bon pour le sein : allaitement et santé des femmes
Le sein nourricier exclut-il le sein érotique ?
Pas nécessairement. Dans ce domaine, on trouve tout et son contraire.
Voici ce que disait Ross Escott lors de la 7e JIA en 2008 [12] : « Dans la relation de couple, les seins lactants peuvent être vécus par chaque partenaire comme attrayants, signe de féminité, ou au contraire comme un tue-l’amour. La plupart du temps, les seins sont plus volumineux et plus fermes, mais ils peuvent être sensibles, ou du lait peut s’en écouler, en particulier pendant les rapports sexuels. La question de savoir « à qui appartiennent les seins » et à quel moment chaque « propriétaire » pourra y accéder peut être à l’origine de dilemmes intéressants [13]. Si l’un des partenaires a l’impression que les seins sont « tabous », les jeux sexuels pourront être inhibés jusqu’à la mise en place d’ajustements. Certaines femmes n’aiment pas que leur partenaire touche leurs seins ou les suce, parce qu’elles ont eu un bébé dessus toute la journée. D’autres couples aiment inclure dans leurs jeux sexuels des seins qui dégoulinent de lait, et certains hommes aiment boire le lait de leur femme à cette occasion, ou la soulager en cas d’engorgement. »
Comment sont les seins après la fin de l’allaitement ?
Certaines femmes peuvent avoir l’impression que leurs seins sont plus petits, voire un peu « vides ». Tandis que d’autres les trouvent plus gros qu’avant la grossesse.
En fait, les études montrent que les seins retrouvent grosso modo leur taille et leur tonicité quelques mois après le sevrage.
Une étude qui a suivi par modélisation informatique les variations de volume du sein chez huit femmes, depuis la conception jusqu’au sevrage [14], a observé que le volume des seins diminuait entre 6 et 9 mois post-partum sans que la production lactée diminue, et qu’après le sevrage (entre 12 et 33 mois post-partum pour les femmes suivies), le volume du sein était similaire au volume antérieur à la grossesse… y compris chez la mère qui s’était plainte que ses seins étaient nettement plus petits qu’auparavant.
Dans une autre étude, faite sur des femmes coréennes [15], le volume des seins augmentait avec l’âge en raison de la prise de poids globale, mais l’allaitement n’avait pas eu d’influence sur ce volume.
L’allaitement abîme-t-il les seins ?
Chez certaines femmes (et leurs compagnons !), la crainte de voir ses seins abîmés peut être une cause de non-allaitement. D’autant que les rares scènes d’allaitement diffusées par les médias sont très souvent celles de mères africaines aux seins flasques et pendants, vivant dans des zones où sévit la famine ou des pays où la pratique du « repassage » des seins est répandue [16].
En fait, tous les spécialistes sont d’accord pour dire que ce qui abîme les seins, ce sont les changements brusques de volume, donc essentiellement l’accroissement en début de grossesse, un engorgement les premiers jours ou un sevrage brutal.
Une étude parue en 2008 dans une revue américaine de chirurgie esthétique [17] avait montré que, contrairement à une idée reçue, l’allaitement ne fait pas « tomber » les seins. Les facteurs de risque identifiés pour des seins qui tombent étaient : un âge plus avancé, un indice de masse corporelle plus haut, un nombre plus important de grossesses, une taille supérieure de soutien-gorge avant la grossesse et un passé de fumeuse. L’allaitement n’était pas un facteur de risque, même s’il avait duré longtemps.
Refaite deux ans plus tard sur 132 femmes venues consulter pour une augmentation mammaire ou une mammoplastie [18], elle a confirmé les facteurs de risque, y ajoutant un épisode de perte de poids rapide et importante (plus de 20 kg), et le fait que l’allaitement n’était pas un facteur de risque.
En conclusion, on peut dire qu’allaiter et avoir allaité rend les femmes fières de leurs seins (encore plus lorsqu’elles avaient auparavant une mauvaise image de leur corps et de leurs seins en particulier), seins qui, comme le dit une mère, ont « joué LE rôle de leur vie » !
À voir
Contrairement à l’idée qui prédomine dans notre société, les seins des femmes ne sont pas forcément et naturellement hauts et fermes. Il en existe de toutes sortes, que ce soit avant, pendant ou après une grossesse. La preuve par l’image, voici une galerie de vrais seins de vraies femmes : http://www.007b.com/breast_gallery.php
D’autres photos s’attaquant aux canons de la beauté post-grossesse : https://fr.news.yahoo.com/video/bas-les-canons-beaut%C3%A9-post-105842564.html
[1] Sur la physiologie de la lactation, voir Régulation de la synthèse du lait chez les femmes
[2] Sur l’allaitement après une chirurgie mammaire, voir le dossier sur le site LLL : https://www.lllfrance.org/vous-informer/votre-allaitement/situations-particulieres/910-chirurgie-mammaire
[3] Même ce chiffre est contesté par certains, personne ne sachant vraiment d’où il provient et aucune étude n’ayant jamais été faite sur le sujet.
[4] Voir ce post de blog : http://le-corps-des-femmes.com/2011/09/01/le-sein-nourricier/
[5] Une étude faite sur des femmes d’Arabie Saoudite allaitant d’un seul sein montre néanmoins plus de pathologies inflammatoires dans le sein non tété.
[6] Voir Les gadgets de l’allaitement, vraiment nécessaires ?
[7] Voir la technique « seringue et élastiques » dans les Dossiers de l’allaitement n° 91, page 17.
[8] Des études récentes remettent fortement en cause l’intérêt du soutien-gorge pour éviter la ptose des seins. Voir par exemple la thèse de Laetitia Pierrot Évolution du sein après l’arrêt du port du soutien-gorge : étude préliminaire longitudinale sur 33 sportives volontaires (2003) : http://rue89.nouvelobs.com/rue89-sport/2012/04/30/non-courir-sans-soutif-nest-pas-mauvais-pour-les-seins-231516
[9] Pour plus de détails, voir Les pathologies mammaires pendant la grossesse et la lactation.
[10] De Silva M et al, Prolonged breastfeeding reduces risk of breast cancer in Sri Lankan women: a case-control study, Cancer Epidemiol 2010 ; 34(3) : 267-73.
[11] Jensen RG et al., The anticarcinogenic conjugated fatty acid, 9C,11t-18:2 in human milk : confirmation of its presence, JHL 1998 ; 14 : 23-27.
[12] Allaitement et vie de couple
[13] Rappelons l’inénarrable Marcel Rufo qui, dans une interview à L’Express en 2003, avait déclaré : « Un sein qui allaite n’est pas un sein sexué. Lorsque la maman recommence à avoir des relations sexuelles, elle ne peut pas allaiter et se faire caresser un sein », allant jusqu’à dire qu’il faut alors sevrer le bébé en lui disant que « les seins sont des jouets pour papa et maman, et lui il a sa voiture » ! En fait, les seins ne sont ni à l’enfant ni au père, ils sont à la mère, non ?!
[14] Cregan MD, Hartmann PE, Computerized breast measurement from conception to weanin, JHL 1999 ; 15(2) : 89-96. Cité dans: Évolution des seins de la conception au sevrage, Dossiers de l’Allaitement n° 49.
[15] KimSa Jin, KimMyungshin, and KimMin-Jeong The Affecting Factors of Breast Anthropometry in Korean Women, Breastfeeding Medicine 2014 ; 9(2) : 73-78.
[16] Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Repassage_des_seins
[17] Rinker B et al., The effect of breastfeeding on breast aesthetics, Aesthetic Surgery Journal 2008 ; 28(5) : p. 534-37.
[18] Rinker B et al., Breast ptosis: causes and cure, Ann Plast Surg 2010 ; 64(5) : 579-84.
Article publié dans le n° 99 d’Allaiter aujourd’hui.
Merci !!!